Schémas de pensée répétitifs

Extrait de Mettre en pratique le pouvoir du moment présent – Eckhart Tolle

«Prêtez particulièrement attention aux schémas de pensée répétitifs, à ces vieux disques qui jouent et rejouent les mêmes chansons peut-être depuis des années.
C’est ce que j’entends ( c'est Tolle qui parle ;) ) quand je vous suggère "d’observer le penseur". C’est une autre façon de vous dire d’écouter cette voix dans votre tête, d’être la présence qui joue le rôle de témoin.

Lorsque vous écoutez cette voix, faites-le objectivement, c’est-à-dire sans juger.
Ne condamnez pas ce que vous entendez, car si vous le faites, cela signifie que cette même voix est revenue par la porte de service. Vous prendrez bientôt conscience qu’il y a la voix et qu’il y a quelqu’un qui l’écoute et qui l’observe.
Cette prise de conscience que quelqu’un surveille, ce sens de votre propre présence, n’est pas une pensée. Cette réalisation trouve son origine au-delà du "mental".

Ainsi, quand vous observez une pensée, vous êtes non seulement conscient de celle-ci, mais aussi de vous-même en tant que témoin de la pensée. À ce moment-là, une nouvelle dimension entre en jeu. Pendant que vous observez cette pensée, vous sentez pour ainsi dire une présence, votre moi profond, derrière elle ou sous elle.
Elle perd alors son pouvoir sur vous et bat rapidement en retraite du fait que, en ne vous identifiant plus à elle, vous n’alimentez plus le mental.
Ceci est le début de la fin de la pensée involontaire et compulsive.»
Pensez-y!

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Quand la vie parle à la vie...

Cela fait longtemps que je cherche ce texte qui a été lu aux funérailles de ma mère… ( Merci Claire...)

Ce texte m’a réconcilié avec la vie et pas juste après la mort… Ce texte m’a redonné espoir et m’a permis d’éliminer la peur Je vous le partage intégralement… Enjoy J


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"Deux jumeaux viennent d'être conçus dans le sein de leur Mère. En silence, la vie se développe...

Les petits cerveaux se façonnent puis la sensibilité, la perception de l'un et de l'autre. La perception de leur milieu, perception de la maman.
A peine quelques semaines d'existences, et on reconnait la voix de maman... Ils jouissent de la chaleur du milieu.

Les bras et les mains, les pieds et les orteils se déploient. Nos deux jumeaux se dégourdissent même les membres en donnant de petits coups à maman: juste pour rappeler leur présence et peut être aussi signifié leur bien-être et leur contentement...
Ils découvrent ce cordon qui leur insuffle vie et sang. En ce sein bien sécurisant, nourrissant et confortable, ils voudraient y demeurer toujours.

Puis vient un moment étrange. Que se passe-t-il? C'est la naissance, dit l'un des jumeaux à l'autre.

Et la PEUR s'empare des bébés, car ils le devinent: naissance veut dire "autre monde", " autre monde veut dire mystère"!
"Apres la naissance, est-ce qu'il y a encore de la vie?" "Qu'est-ce qu'on en sait? - a-t-on jamais parlé avec quelqu'un qui soit déjà ne? A- t-on jamais rencontré quelqu'un qui soit revenu dans le sein de sa mère après sa naissance?" Si l'existence finit avec la naissance, se disent les jumeaux, la vie n'a vraiment pas de sens. Notre vie est absurde." "Celle qui nous nourrit et nous donne son sang, au fait, nous ne l'avons jamais vue, nous ne lui avons jamais parlé... Ce doit être pour satisfaire notre besoin de sécurité que nous l'avons inventée, notre Mère...

Nous serions inquiets et malheureux, se nous ne l'avions pas cette croyance!"
Les semaines passent et voilà que le grand moment arrive. La naissance est imminente. Les deux jumeaux sont "en phase terminale". L'inconnu approche. Ils sont la côte-à-côte à pleurer, à expectorer...à respirer avidement cet air étrange...

Puis, sûrs que la "naissance" est faite... ils osent ouvrir les yeux; ils voient la lumière pour la première fois. Ils reconnaissent enfin cette voix qu'ils reconnaissent, ils voient la chaleur qui les a couves... "Comme c'est beau!"
Bouches bée, ravis de ce nouveau monde, émerveillés de cette beauté que les tient dans ses bras... les jumeaux se font un clin d'œil. "Dis-donc! C’est le gros lot que nous avons gagné au change?"

(N.B.: Adapte d'un sermon de Saint-Augustin qui compare la mort à la naissance, la venue à la Lumière.)

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Alicia parmi les grands....

Une belle surprise m'attendait sur la rue Camille Buffardel à Die...

Mon livre "Alicia au pays des merveilles de la pensée" bien en évidence dans la vitrine de la librairie "JYMMAC" ....

Marc Levy, Guillaume Musso,Stephen King ET Diane Bergeron...

J'avais envie de partager avec vous ce p'tit frisson de bonheur que de voir Alicia parmi les grands...


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Abandonner quoi....

Douter ou ne pas douter….

On peut douter, avoir des moments de remise en question, mais il faut repartir, pratiquer, avancer, encore et toujours…

·       3 fois, Steven Spielberg a été recalé à ses études de cinéma.

·       5 maisons d’édition ont refusé de publier Harry Potter.

·       301 banques ont ri au nez de Walt Disney et de son idée de parc à thème.

·       1000 façons ont permis à Edison de « ne pas » faire une ampoule avant de trouver comment en faire une.

·       2000 tentatives sont nécessaires à un bébé pour réussir ses premiers pas.

·       5126 prototypes ont permis à James Dyson de créer l’aspirateur sans sac.

On a tous des moments de découragement et lorsque l’on voit d'éclatantes réussites on a toujours tendance à omettre les difficultés que les personnes ont pu avoir avant d’en arriver là.
Comme le dirait une bonne amie à moi, il ne faut jamais jamais jamais jamais jamais jamais jamais jamais jamais jamais jamais jamais jamais jamais jamais jamais jamais jamais  abandonner J

Et vous, vous voudriez abandonner quoi?
Pensez-y!

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Dédicace pour Alicia...

L'évènement DÉDICACE «de mon livre « Alicia au pays des merveilles de la pensée » à Ponet est derrière moi…


Un SUPER de bon moment. Que de bonheur et d’émotion !!!!

Un GROS MERCIIIii à tous ceux et celles qui ont participé (de près ou de loin) à cet évènement!!!

 
Invitation DÉDICACE à Ponet et St Auban du 17 mars 2013, pour Alicia au pays des merveilles de la pensée...

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À votre santé...

Pour vous mes amis/es, pour ceux et celles pour qui la SANTÉ c'est important je partage cet article. C'est un article très long mais qui mérite d'être lu en entier...
 
VRAIMENT!!! J'adhère à 150%.... Prenez le temps de le lire comme il faut... après tout c'est VOTRE santé :)

 
Pour retrouver la vraie santé, donnez à votre vie un sens -Dr Thierry Janssen

Fluidité, Confiance et Cohérence sont les trois clés de la santé que les guérisseurs enseignent aux médecins modernes en quête de sens. Thierry Janssen, chirurgien réputé, a voulu tout quitter pour traverser une initiation où la thérapie d’avant-garde renoue avec les savoirs humains les plus anciens.

 
Urologue réputé, primé « meilleur chirurgien de Belgique » – on venait de toute l’Europe se faire opérer par lui –, Thierry Janssen abandonne brusquement sa carrière, en 1998, à l’âge de 36 ans, quand il réalise que la médecine occidentale est inhumaine, notamment parce que sourde à la quête de sens qui se cache derrière bon nombre de nos maladies. Après différentes aventures (il a notamment été directeur général d’Armani France !), il retrouve sa vocation de soignant, grâce à une formation de guérisseur aux États-Unis. Devenu psychothérapeute, il publie plusieurs livres, dont le plus important, La solution intérieure, a connu un sort étrange en France : alors que les publics belge, suisse et québécois lui faisaient aussitôt bon accueil, les Français sont restés réticents pendant six mois… avant de brusquement découvrir cet ouvrage de qualité, où nous est proposée une synthèse majeure entre les innombrables médecines du corps, des émotions et de la psyché, d’Occident, mais aussi d’Orient.

 
CLES : L’idée que notre esprit peut guérir notre corps est-elle aujourd’hui scientifiquement prouvée ?

Thierry Janssen :

Oui, mais c’est la moitié d’une vérité. Nous savons désormais que toute réalité est information, que l’être humain sait traiter l’information de façon symbolique, par le langage, la pensée, la volonté, et que cela agit sur ses mécanismes physiologiques. Mais instantanément, ces derniers agissent en retour sur l’esprit. L’esprit agit sur le corps et le corps agit sur l’esprit, c’est inséparable. Avoir des pensées positives peut m’aider à réparer mes cellules, mais pratiquer la respiration méditative peut m’aider à clarifier ma pensée. Voilà pourquoi j’ai bâti mon livre, La solution intérieure, en trois parties : 1°) Une médecine de l’esprit pour soigner le corps, 2°) Une médecine du corps pour soigner l’esprit, 3°) Une médecine de l’énergie, car le concept d’énergie est celui qui permet de faire un lien entre ces deux pôles. Un être humain, c’est une globalité : de la pensée, des croyances, des émotions, un corps. Comprendre la pleine santé, c’est avoir l’ambition d’aborder cette globalité. Le grand Linus Pauling, prix Nobel de chimie et prix Nobel de la paix, disait : « La vie, ce ne sont pas les molécules, mais les liens entre les molécules. » La vie, c’est l’interaction qui existe entre vous et moi, à l’instant même. Indépendamment de tout lien, nous ne sommes pas vivants. La médecine doit urgemment retrouver le lien, et cela ne se fera qu’en travaillant de manière transdisciplinaire. Hélas, même la psycho-neuro-immuno-endocrinologie, qui est une approche scientifique rigoureuse, n’est pas enseignée aux étudiants d’aujourd’hui – chacune de ces disciplines continue d’évoluer séparément. Certes, les choses changent doucement… J’ai ainsi pu créer pour l’université de Bruxelles un cycle de séminaires destinés aux médecins, intitulé « Aider nos patients à se guérir », dont l’aspect holistique de l’être humain constitue l’axe.

 
Il aura paradoxalement fallu descendre jusqu’aux molécules pour que les neurologues, les endocrinologues et les immunologistes s’aperçoivent qu’ils travaillaient en fait sur les mêmes processus et qu’une personne formait un seul système. 

Cette lapalissade devrait nous pousser à la modestie. Denys Noble, prof de génétique d’Oxford, dit : « Il va falloir beaucoup d’humilité aux généticiens, parce qu’en l’an 2000, on a cru qu’en décryptant tout le génome, on avait la clé générale de l’être humain et qu’en manipulant un gène, on pouvait supprimer une maladie ; mais on s’est vite aperçu qu’en touchant un seul gène, on en déréglait vingt autres et que tout ça était beaucoup plus subtil qu’on ne l’avait cru. » On a démonté le puzzle, maintenant il va falloir le remonter et l’entreprise s’avère infiniment plus complexe ! Les généticiens ont isolé les gènes les uns des autres, sans se soucier de tous les liens qu’ils coupaient ainsi. Comme si nos gènes étaient des corps morts, alors qu’ils vibrent ! C’est là que la dimension « énergétique » entre en jeu, avec les apports essentiels des médecines indienne et chinoise: ce qu’on appelle énergie dans ce contexte, c’est justement le continuum entre le physique, l’émotionnel, le psychique. Heureusement, on commence à s’en rendre compte, par exemple à l’Unesco, où l’on m’a invité à participer à la création d’un Département de recherche sur la médecine énergétique et quantique. Ou bien à l’OMS où, dès le départ, on a eu l’intuition de définir la santé comme « un état de bien être à la fois psychique, physique et social » : si l’une de ces trois conditions vient à manquer, vous tombez dans la pathologie.

 
Diriez-vous que, dans le processus de guérison, l’essentiel vient du dedans de la personne ?
 
C’est tellement évident. Mais les médecins occidentaux vivent dans un paradigme où l’on est convaincu que seules les solutions extérieures, c’est-à-dire les leurs, pourront guérir le patient : leur chimiothérapie, leurs actes, leurs méthodes. Et malheureusement, quand leurs molécules ne marchent pas, ils n’y croient plus, oubliant qu’ils ont juste négligé de mobiliser l’immense potentiel des solutions intérieures. La médecine d’Occident coupe tous les liens : coupée elle-même de la nature, elle coupe l’individu en morceaux. Mais elle coupe aussi le médecin de ses patients, n’enseignant pas l’empathie aux étudiants, qu’elle jette dans la vie active inconscients des transferts et des contre-transferts qu’ils vont avoir à traverser – un siècle après que Freud ait découvert ces processus fondamentaux, c’est d’un obscurantisme grave ! Attention, loin de moi l’idée que l’individu saurait se guérir uniquement par lui-même. Mais aujourd’hui, on essaye absolument de nous convaincre de l’inverse : l’être humain ne pourrait se guérir qu’au moyen d’une gigantesque  logistique extérieure. La vérité est juste au milieu. Et je dis à mes confrères « aidons nos patients à SE guérir. » Ça nous ôte un peu de pouvoir, mais nous donne un rôle tellement plus beau ! Aucune des solutions intérieures ne représente la panacée, mais elles interviennent forcément dans toute guérison. Et parfois, elles suffisent. Elles peuvent jaillir des profondeurs de nous-mêmes, comme elles peuvent émerger de la rencontre avec autrui. C’est toute l’histoire de l’effet placebo.

 
Le placebo ! Voilà longtemps qu’on y croyait sans y croire. N’est-on pas en train de décrypter enfin son mystère, notamment grâce aux nouvelles techniques d’imagerie corticale ? 

La sémantique de l’effet placebo était mal posée. Quand, en 1955, à Harvard, Henry Beecher sort son étude – où il montre que 30% des gens qui prennent un anti-douleur placebo, c’est à dire en fait un grain de sucre, répondent bien et n’ont plus mal –, on se situe encore dans une vision dichotomique de l’être humain, avec un corps et un esprit scindés. La réaction immédiate fut que l’on douta de la réalité des douleurs traitées en disant : « C’était donc des douleurs imaginaires. » Mais les malades imaginaires, ça n’a rien à voir avec l’effet placebo : ça existe, ce sont des hypocondriaques, qui ont mal un peu partout et transforment la moindre gêne en catastrophe, parce qu’ils sont anxieux. L’effet placebo, lui, traite des malades présentant de vrais symptômes et Bitcher le montre déjà – par exemple des douleurs post-opératoires bien réelles, que la pilule de sucre réussit mystérieusement à éliminer. Aujourd’hui, nous savons que cela n’a rien à voir avec une simulation ou un fantasme. Grâce aux nouvelles imageries du cerveau, on a compris que le placebo agissait réellement sur le circuit de gestion de la douleur, car les aires cérébrales impliquées dans les réponses placebo sont les mêmes que quand l’organisme répond à des produits anti-douleur – et on a pu montrer que pour un très grand nombre de médicaments, le produit avait, en plus de son action objective, un effet placebo supplémentaire. Qui y est sensible ? Bitcher avait établi que 30% des patients répondaient au placebo. Dans les études actuelles, ce pourcentage monte souvent à 70% et certains chercheurs estiment qu’en réalité, l’effet placebo joue sur tout le monde. 

L’effet lui-même ne dépend-il pas de la confiance que le patient fait à son soignant ?

Bien sûr ! De quoi parlons-nous ? D’un effet dû à la conviction du patient qu’on va le soigner efficacement. Or, cette autosuggestion dépend en grande partie de la façon dont le traitement lui a été prescrit, donc du soignant. C’est l’interaction thérapeutique qui influence toute cette mobilisation de la pensée, des émotions positives, des mécanismes réparateurs du corps. De plus en plus d’éléments alimentent une théorie du placebo, qui permet de comprendre qu’il agit de deux façons : 1°) générale, 2°) spécifique. D’abord, un patient qui prend un médicament en placebo, convaincu qu’il aura l’effet promis, stimule déjà en lui, involontairement, la genèse et l’auto-entretien d’émotions positives, avec activation du cortex préfrontal gauche et stimulation du système nerveux parasympathique – celui qui régit le relâchement du corps et la mise en route des mécanismes réparateurs du corps, avec stimulation de l’immunité cellulaire, notamment les fameuses natural killer cells (NK), espèce de gendarmes qui patrouillent dans le corps entier pour essayer de trouver des cellules cancéreuses. Ça, c’est l’effet général, dû au fait que l’on croit que ça va marcher, sans même y penser. C’est la cascade des réactions psycho-neuro-endocrino-immunologiques positives.

À l’inverse d’ailleurs, si l’on annonce au patient une mauvaise nouvelle, si on lui dit par exemple que son médicament est un poison, on va provoquer un effet nocebo, c’est à dire une cascade de réactions psycho-neuro-endocrino-immunologiques négatives : convaincu d’avoir avalé un poison (même si c’est faux), le patient va stimuler son système d’alarme, c’est-à-dire cette fois son système nerveux sympathique, avec stress, augmentation des taux de cortisol et d’adrénaline, accélération cardiaque et danger d’épuisement du système immunitaire. Le système d’alarme (sympathique) est vital pour combattre ou fuir, mais s’il perdure, ou s’il est trop violent, il nous fragilise et peut aller jusqu’à nous tuer (c’est le coup des gens qui meurent d’émotion devant leur écran de télévision parce que leur équipe vient de perdre). Une étude citée par David Servan-Schreiber dans Psychologies, montre que les personnes âgées, en maison de retraite, ne développent toutes sortes de troubles que si elles captent des messages négatifs par rapport au grand âge. Si ces personnes sont à l’abri de ces messages, elles ne vivent pas du tout les mêmes problèmes. Reprenons donc la pensée du Pr Robert Hahn, qui enseigne l’anthropologie à Harvard et qui, depuis 1997, met en garde la presse, écrite et télévisée, contre les messages négatifs qu’elle diffuse en toute inconscience. Hahn explique que ces messages agissent comme des sortilèges jetés sur la population.
 
De ce point de vue, nous demeurons pareils aux humains préhistoriques, qui pouvaient mourir parce qu’une « parole magique mortelle » leur avait été adressée. Je parle dans mon livre de l’histoire aborigène rapportée par le Dr Lambert, ami du physiologiste Walter Canon. Ces chercheurs étaient interpellés par le fait que les peuples d’Australie ou de Nouvelle Calédonie étaient capables de se tuer par de simples mots. Certes, c’était « dans la tête », mais leurs corps mouraient vraiment ! Or, rien n’a changé. En tant qu’humain, nous sommes sujets aux phénomènes de suggestion et de prescription symbolique beaucoup plus que nous le pensons.

C’est une question grave, qu’il ne faut pas prendre à la légère. Depuis quelque temps, on voit des thérapeutes faire état de la possibilité d’une « lecture symbolique du corps et des maladies ». Bravo, mais attention ! À mon avis, beaucoup manquent de rigueur et de recul. Certains ont même quelque chose de fanatique, tendant à enfermer les patients dans des systèmes « sorciers » de croyances culpabilisantes. Tel conflit, tel trauma, telle parole agressive provoqueraient forcément un cancer, ou un autre mal mortel, dont vous ne pourriez guérir qu’en remontant à la source du problème, etc. Beaucoup de gens sont séduits, tant ils sont assoiffés de sens. Dans certains cas, ça marche, parce qu’un « effet sorcier » placebo peut évidemment jouer. Mais souvent, je constate que ça jette des sorts négatifs. Les gens se sentent prisonniers de situations sur lesquelles ils ne peuvent pas grand-chose et ça les enfonce plus que ça ne les aide. Et ces thérapeutes ne se rendent pas compte qu’ils peuvent devenir carrément dangereux – en toute bonne foi ! Un conseil : ne vous contentez pas des présentations orales, lisez les textes, vérifiez leur cohérence de fond. Il faut du discernement. Ce sont des questions où l’on ne peut pas, sous prétexte de « tisser des liens » entre tout et n’importe quoi, se permettre la moindre discontinuité logique.

On a donc vu le placebo (ou nocebo) général. Et qu’appelez-vous « placebo spécifique » ?

 À côté de la cascade de réactions involontaires dont nous venons de parler, notre pensée cognitive rationnelle peut entrer en jeu (« je sais que ce médicament va me faire du bien »), provoquant une émotion (« je me sens déjà mieux »), qui va elle-même avoir un effet physique (« je constate que l’inflammation de ma gorge s’est atténuée »). Autrement dit, la pensée positive volontaire, à la façon de la méthode Coué, trouve là son explication : nous pouvons décider d’aller mieux, et cela a des chances de fonctionner.

Notre compréhension de l’effet placebo nous ouvre-t-elle de nouvelles perspectives ?

Fantastiques ! Malheureusement, dans les hôpitaux universitaires, on travaille beaucoup avec les laboratoires pharmaceutiques, dont la principale préoccupation est justement de « repérer l’effet placebo » et de « l’éliminer » des recherches – comme si c’était un empêcheur de soigner en paix, alors que c’est un allié ! C’est qu’il s’agit de prouver la toute-puissance de la molécule, donc de la société pharmaceutique qui va s’enrichir dessus. On comprend la logique, mais elle est devenue mortelle. Ce besoin de tout contrôler nous vient du XVII° siècle. C’est Descartes, c’est Locke : l’homme se situe en dehors de la nature, que sa mission est de contrôler, et la raison peut nier le corps. L’épistémologue Isabelle Stengers et l’ethnopsychiatre Tobie Nathan m’ont dit un jour : « Finalement, l’effet placebo, c’est la blessure narcissique des médecins, ça leur renvoie qu’il n’y a pas qu’eux qui guérissent et ça leur est insupportable ! »

Cela dit, on peut aussi voir le verre à moitié plein ! En réalité, je suis un homme heureux. L’université de Bruxelles et l’Université de Louvain m’invitent à donner des cours sur les liens corps-esprit, c’est incroyable ! Quand je fais une conférence à Bruxelles, il y a plus de mille personnes par salle, avec au moins deux cents médecins chaque fois. Je reçois du courrier de partout. Même de France, qui est tout de même le pays le plus conservateur d’Europe !

Vraiment ?

Le Pr Didier Sicart, qui préside en France le Comité d’éthique de la biologie, vient de m’écrire en me disant : « Vous avez fait un livre de ponts, un livre horizontal, et dans notre culture, c’est bien, car nous enseignons de manière beaucoup trop verticale. » Mais il termine en disant : « Tout ce que vous dites est rigoureusement exact. J’ai juste un peu peur que tout ça reste une utopie. » Je lui ai répondu: « Mais enfin, vous faites justement partie des gens qui peuvent faire changer les choses ! Si vous ne pouvez rien faire, alors qui ? » Comme dit une phrase de Borgès, que j’ai reprise en conclusion de mon livre : « L’utopie n’est visible qu’à l’œil intérieur. »

En réalité, je pense que sans spiritualité, dans la médecine comme dans toute la société, le XXI° siècle ne sera pas ! Je n’entends pas le mot spiritualité au sens religieux, mais plutôt comme un désir de comprendre le monde intérieur : comment ça fonctionne ? Quelles causes produisent quels effets au-dedans de nous ? Sans une vraie réflexion et une vraie respiritualisation de la société, y compris dans la médecine, on n’arrivera jamais à faire évoluer la conscience humaine ! Alors, la peur du Pr Didier Sicart n’aura plus lieu d’être : pour l’œil intérieur, l’utopie devient une réalité sans problème.

Vous y allez quand même fort ! Pratiquer une médecine transdisciplinaire n’est déjà pas évident ; alors, réclamer qu’elle soit spirituelle, c’est beaucoup demander !

C’est la remarque que j’entends le plus en France ! Quand je donne mes conférences en Belgique ou en Suisse, cette question ne se pose jamais. En France, je vois à l’évidence un énorme problème de culpabilité. Beaucoup de gens me disent par exemple : « Si vous mettez en évidence un lien aussi fort entre corps et esprit, alors on deviendra coupable de tomber malade ! » Cette culpabilité typiquement hexagonale, je me sens obligé de la recadrer chaque fois, en disant : « Voyons, il ne s’agit pas de culpabilité, mais de responsabilité. Personne n’est coupable de tomber malade, mais rendons-nous compte que nous mettons parfois en place certaines causes, dans nos comportements, et dans nos manières de penser, qui créent des conséquences favorisant la maladie. Reprenons donc notre responsabilité, c’est-à-dire étymologiquement notre “habilité à répondre” ».

 Et puis, il y a ce conflit spiritualité/laïcité mal digérée… Un médecin de Perpignan m’a dit un jour, d’un ton offusqué : « Mais, monsieur, l’Ordre des médecins ne nous autoriserait pas, en France, à parler de spiritualité avec votre liberté ! » Je lui ai répondu : « Si vous le faisiez, vous ne feriez rien de mal : vous réfléchiriez juste à ce qu’est un être humain et à la façon de lui redonner sa grandeur. » Nous avons un cerveau qui gère tout le physique de notre corps, c’est le reptilien, siège des réactions de défense, réglages de température, système immunitaire, inflammatoire, réparateur, etc. Nous avons aussi un cerveau plus évolué, mammifère, qui traduit l’information physique en émotions – emovere, en latin, veut dire « mettre en mouvement », le corps, mais aussi la pensée… créant ainsi un sentiment dans notre troisième couche corticale, le cerveau cognitif, siège de la pensée, que nous partageons avec les grands primates et les cétacés. Eh bien, quand on est capable de créer un lien fluide entre ces trois niveaux, physique, émotionnel et intellectuel, j’estime que l’on entre dans une quatrième dimension, qui est la dimension spirituelle. Spirituel au sens de « compréhension du fonctionnement de l’esprit », cet esprit étant, dans l’expérience humaine, à la fois physique, émotionnel et intellectuel.

 Vous utilisez ces mots dans le sens où l’anthropologue Gregory Bateson parlait d’une «écologie de l’esprit »….

Et je ne trouve pas cette démarche déraisonnable. Dans le contexte écologique actuel, où l’on se rend compte qu’une machination est en branle, avec sa logique folle, qui risque de nous emmener dans des difficultés planétaires à vitesse accélérée, il faut avoir un minimum de jugeote, pour rectifier le tir et changer de paradigme. Nous ne faisons là que reprendre ce que des pionniers ont dit dès les années 60. Vous citez Bateson, repensons en effet à tous ces chercheurs, souvent des exilés allemands ou autrichiens, qui sont allés créer en Amérique les écoles de Palo Alto, les instituts d’Esalen, etc. Tous ces gens, souvent des psy qui avaient quitté Freud, ont commencé à voir l’être humain d’une autre manière, pas seulement d’un point de vue mental, en oubliant le corps, mais en utilisant toutes les portes qui mènent au cœur de l’individu.

C’est dans cette Amérique-là que vous avez suivi une formation de guérisseur, pendant quatre ans, après avoir abandonné une brillante carrière de chirurgien en Belgique, où l’on vous avait choisi, par exemple, pour opérer le roi. Étonnant parcours !

Un matin de janvier 1998, je suis arrivé à l’hôpital, où je venais décrocher un poste de chef de clinique, au département de cancérologie de l’Université de Bruxelles. Ma secrétaire m’a parlé et soudain, j’ai eu l’impression qu’elle était martienne. C’était si impersonnel, mécanique, déshumanisé ! Je me suis enfermé dans mon bureau, affolé par la perspective de devoir passer ma vie dans ce monde-là. J’ai pris mon stylo et, en cinq minutes, j’ai écrit ma lettre de démission au recteur de la faculté, lui demandant de pardonner ma soudaine, mais radicale prise de conscience. À 11 heures du matin, j’étais dehors avec l’impression de naître une seconde fois. Je suis ainsi, quand j’ai pris conscience de quelque chose, je suis obligé de le mettre en pratique illico. Je ne supporte pas de ne pas être cohérent. Si j’étais resté dans cet hôpital, je serais tombé gravement malade. Après, j’ai vécu différentes aventures rocambolesques, mais ma vocation de thérapeute a refait surface et j’ai abouti à une grande envie : partir aux États-Unis, étudier dans l’école de la fameuse Barbara Brennan, pour comprendre comment fonctionnent les guérisseurs, donc le processus de guérison.

Des guérisseurs ! Vous n’aviez pas peur de passer pour un farfelu ?

Non, parce que c’était un laboratoire de recherche incroyable, avec mille étudiants venus du monde entier, des médecins occidentaux comme moi, mais aussi des lamas tibétains, des guérisseurs des contrées les plus reculées, des gens formidablement étranges, mais pris dans un cadre structuré, l’école étant reconnue officiellement, ce qui me rassurait malgré tout. La solidité de mon background scientifique s’alliait enfin avec mon envie d’explorer des zones inconnues. Cela dit, j’avoue que, durant ces quatre ans de formation, j’ai plusieurs fois failli abandonner, parce que l’apprentissage du métier de guérisseur demande un énorme lâcher prise, notamment par rapport à l’habitude de certitude dans laquelle est formé tout médecin occidental. Ce qu’on me demandait de travailler, ici, c’était ma qualité de présence, par exemple en pratiquant le taï chi et le qi gong, et d’autres outils que l’on mettait à notre disposition. Ma thèse finale s’est intitulée « Guérir par la présence »…

 S’agit-il de cette dimension dont parle l’haptonomie, par exemple en Espagne, où des accoucheurs ont appris que leur simple présence (passive !) dans la pièce pouvait accroître les douleurs de l’enfantement, contrairement à celle des sages-femmes, et que cette présence pouvait se travailler, au point de renverser la tendance et de devenir bénéfique chez les accoucheurs conscients de ces dimensions ?

Voilà ! La qualité de présence peut aussi se montrer par des exercices de cohérence cardiaque. Certaines expériences montrent que quand votre champ électro-magnétique change, cela modifie aussi les fréquences cérébrales de votre interlocuteur. Nous sommes tous bel et bien dans une sorte de « reliance vibratoire » ! Nous le vivons sans le savoir, mais des études commencent à le montrer. Bref, dans cette Barbara Brennan School of Healing, au contact des guérisseurs, j’ai appris ceci : pour que la santé puisse habiter un être, il lui faut développer trois choses : de la fluidité, de la confiance, de la cohérence. La fluidité, c’est le lâcher prise, c’est la vie : nous sommes à 75% de l’eau et la rigidité nous tue. La confiance, c’est avoir foi en soi, en l’autre, en la vie, en la guérison. Quant à la cohérence, elle signifie que je dois essayer à tout moment de savoir ce que je pense vraiment au fond de moi et m’axer dessus. Suis-je guidé par mes peurs ? En ce cas, je dois tâcher de les dissoudre, la défense n’est jamais une bonne voie. La cohérence, c’est dire ce que je pense et faire ce que je dis, c’est-à-dire adhérer pleinement à ce que je crois – si je crois que cette pilule va me guérir, que ce marabout va me soigner, ça va marcher. Les guérisseurs m’ont appris à aider les gens à réinstaurer ces trois dimensions en eux. Le drame de l’homme occidental, c’est qu’il veut tout prouver et de ne plus rien croire. Du coup, il ne guérit plus dans sa globalité, physique, psychique et sociale.

 Mais la cohérence vous interdit précisément de faire semblant de croire ! Il vous a donc fallu réussir à hisser votre foi au niveau de votre raison de médecin, de scientifique ?

Barbara Brennan est une guérisseuse new-age : elle croit vraiment qu’elle voit objectivement le « Bouddha bleu de la médecine », qu’elle est entourée de guides, d’archanges, enfin toute la panoplie ! Je pense que ça la met dans un état de cohérence intense. Si le patient en face d’elle entre dans cette cohérence, ça lui permet de retrouver sa fluidité, sa confiance et sa propre cohérence… Il n’est pas faux que, dans l’ombre de ces gens, il y a un désir de toute puissance. De ce point de vue, ils sont typiquement occidentaux. C’est avec cet orgueil que les religions du Livre ont colonisé le monde. À partir du moment où vous vous dites en contact avec une vérité révélée extérieure, qui est l’Éternel, ou le Fils de Dieu, ou l’Esprit d’Allah, vous vous permettez de dire : « J’ai la Vérité et vous devez me croire ! » Barbara Brennan est un peu comme ça. C’est aussi pour ça que, plus d’une fois, j’ai eu envie de quitter son école… Le problème, c’est que chaque fois que je commençais à douter de ce que je faisais, mon efficacité chutait à pic. Je restais un thérapeute honnête, mais je perdais cette qualité de présence qui permet de débloquer des problèmes parfois de façon ahurissante. Je me suis donc demandé comment continuer à adhérer à l’essence de ce qu’on m’apprenait, sans passer par le folklore de ces gens. Ou plutôt : comment m’en remettre à mon propre folklore, à mes mots, à ma culture ? Moi, ma culture est scientifique et je sais qu’au fond de moi, ma quête est là : je vais devoir mener une recherche de fond, scientifique, sur la confiance, la fluidité et la cohérence. Et j’espère qu’à 60 ans, je serai un guérisseur qui ne publiera plus rien, mais qui aura réintégré sa culture dans son acte de guérison.

 Entre la fluidité, la confiance et la cohérence, c’est le troisième terme qui revient le plus souvent dans votre bouche…

J’accompagne beaucoup de patients dans le cancer. Je me rends compte qu’il y a toujours chez eux quelque chose qui a quitté la cohérence. On peut les aider énormément, au cours de leur maladie, en les aidant à retrouver du sens, à savoir ce qu’ils veulent vraiment dans la vie, à le dire, à l’assumer et, du coup, parfois, à ressortir de la maladie, qui aura joué le rôle d’un catalyseur de changement. Cela dit, la confiance, c’est-à-dire la foi, est aussi importante que la cohérence. Le patient doit y croire, mais le médecin aussi ! Essentielle est la façon dont il annonce les choses à ses patients. Trop de médecins ne réalisent pas l’impact qu’a leur moindre parole. On me rapportait récemment le cas d’une femme soignée pour un cancer, qui attend anxieusement ses résultats et à qui son médecin dit : « C’est pas mal, la tumeur a disparu. » Elle s’étonne : « Pas mal ? Vous voulez dire que c’est génial, non ? » Et lui : « Soyons prudent, madame, on n’est jamais à l’abri d’une récidive. » L

Le lendemain, cette femme avait 39° de fièvre, avec chute brutale de son immunité. J’ai interpellé le cancérologue, que je connais, sur cette réponse irresponsable. Il m’a rétorqué : « Comment veux-tu que j’aie de l’espoir, ma femme est morte du même cancer ! » J’étais furieux : « Alors change de métier ! Si toi-même, tu ne crois pas à la possibilité de guérison de tes patients, comment veux-tu qu’eux y croient ?! » La croyance en la guérison est indispensable pour guérir. Nous avons besoin de « médecins guérisseurs » qui croient à quelque chose de puissant.

Pensez-y !
 

Ses anges...

Voici un autre témoignage concernant les anges gardiens. Ce qui est intéressant ici c’est comment la personne parle des anges gardiens qui l’ont accompagné au quotidien durant une année difficile…

En effet, je pense aussi que les anges gardiens ne sont pas toujours des anges d’un autre plan…  Celle-ci a su reconnaitre ses anges bien près d'elle quand elle en avait bien besoin.
Voici intégralement le témoignage de L.

****
 Avoir un Ange Gardien c'est comme un Miracle au quotidien...

Bien sûr que j'y crois et ma croyance est très profonde.


Je me souviens comme si c'était hier, et en écrivant ce texte j'ai une forte émotion qui me monte aux yeux.
Bref, durant l'année 2012 après avoir reçu ce fameux diagnostic du Cancer du Sein, je n'y croyais même pas. Je me sentais tellement en forme malgré une fatigue physique que je ressentais depuis quelques mois déjà. Suite aux nombreux tests et examens que j'ai reçu, il fallait bien que je me rendre à l'évidence même. Chirurgie, Chimio, Radiologie etc.... et surtout L'ACCEPTATION...

Pour faire une courte histoire, j'ai eu des AMIES formidables qui m'ont soutenue de près ou de loin. Je parle de Francine qui a su percevoir mes états d'Âmes et qui m'a été d'un support incroyable pendant des semaines...Elle a été là quand j'en avais le plus besoin.


Elle a été mon Ange Gardien à moi...Disponible en tout temps. Ses coups de téléphones, son arrivée inattendue chez moi et bien souvent j'avais ce grand besoin de crier mon désarroi et elle arrivait pour moi... Sans m'en apercevoir je sombrais dans une dépression et elle le ressentait. Francine a été mon Ange Gardien elle m'a aidé à sortir toute la peine, la rage que j'avais à l'intérieur de moi....
Merci encore ma Belle Francine que j'appelle avec Affection ma Titine...

J’ai eu  aussi 2 autres anges pendant cette période. Même à 3,0000 KM de loin, elles  étaient là près de moi, près de mon Âme pour me rappeler de  réciter quotidiennement : ''À TOUS LES JOURS, À TOUT POINT DE VUE, JE ME SENS DE MIEUX EN MIEUX''


Ce MANTRA je l’ai dit à voix haute au moins 10 fois par jour....
Et à tous les jours, je recevais une note d'encouragement....elles ne m'ont jamais, jamais, jamais, abandonnée.

J'AI VRAIMENT DE LA GRATITUDE ENVERS MES AMIES DE MA VIE ET CROYEZ MOI ELLES ONT ÉTÉ DES ANGES GARDIENS ET JE CROIS QU'ELLES LE SONT TOUJOURS....
Merci , JE VOUS AIME PROFONDÉMENT...

Je pourrais écrire encore et encore mais je laisse la place aux autres qui veulent bien écrire à leur tour..

Merci la VIE et Merci mes 3 Anges gardiens...

L.

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Merci à toi, L d'avoir pris le temps de nous partager ton expérience et bon courage :)
Di

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Les anges...

À la suite de l’article « Mon ange gardien » paru hier, j’ai reçu plusieurs réponses de personnes me disant qu'ils/elles croyaient aiussi aux anges.

Certains m’ont partagé leur expérience. Avec leur accord, je me permets de publier intégralement ce qui m’a été envoyé.

J’aime particulièrement celui-ci de C. qui non seulement a "ressenti" l'ange convoité (son père)  mais aussi une présence, que C nomme entité. Serait-ce son ange gardien qui lui a permis de rencontrer son papa…
Voici son témoignage:

***************
Bien sûr que je crois aux anges.

Je suis convaincue qu’ils viennent aussi nous visiter dans notre sommeil. J’en ai senti un clairement une fois.

J’avais demandé en me couchant de voir mon père qui était mort depuis plusieurs années.

J’ai rencontré mon père cette nuit-là. Il m’a dit conseillé et réconforté. J’étais accompagné lors de cette visite d’une entité.. que je ne sais pas trop décrire..

Elle m’accompagnait dans cette démarche. Je sentais sa présence mais sans la voir. C’est comme si c’est rencontre avait été possible grâce à elle.

Qui sont-ils vraiment.. ?

Je dirais aussi que ce sont parfois des gens que l’on croise dans la vie. Les gens qui nous font du bien. Peut-être que les anges se servent de ces gens pour nous aider. Qui sait ??

Pour les épreuves, je sais qu’elles nous renforcissent alors on ne peut pas être protégé de tout.

C‘est comme ça que j’accepte les épreuves, en étant convaincu qu’elles sont bénéfiques à long terme.

Dans mes prières je ne demande pas d’en être exemptés mais d’avoir la force de les vivre.

C.
**************
Enfin, j’a-do-re la conclusion : Dans mes prières je ne demande pas d’en être exemptés mais d’avoir la force de les vivre. Quelle sagesse ! Merci C.

N'hésitez pas de continuer à m'envoyer vos témoiganges...


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Mon ange gardien...

Il a de cela plusieurs années, par une journée superbement ensoleillée, j’ai enfourché mon vélo pour faire une randonnée sur les pistes cyclables autour de Montréal.

Ce n’était même pas encore le printemps, mais le soleil s’était pointé presque miraculeusement en ce Dimanche après-midi. Presque tout le monde avait sorti sa bicyclette pour profiter de cet avant-gout de l’été.
Je n’étais pas particulièrement friande d’écouter de la musique en faisant du vélo, mais cette journée là je ne sais pas pourquoi, j’avais des écouteurs et la musique à fond dans les oreilles.

Je ne sais pas si vous avez déjà fait de l’exercice chez Énergie Cardio, ou Nautilus avec ces trucs dans les oreilles mais c’est génial. Cela donne une bonne poussée d’adrénaline. Bon d’accord, sur le « stair-master » entre quatre mur c’est plus sécuritaire…
Bref, cette journée-là, j’étais assise sur mon vélo roulant à toute vitesse quand j’ai dû traverser un rail de chemin de fer qui croisait la piste cyclable. Je connaissais très bien cette piste pur l’avoir parcouru des milliers de fois…

Tout d’un coup, j’ai vu les gens s’arrêter, s’entasser presque puisqu’il y avait tant de monde. J’ai même conscience que les gens me regarde bizarrement…

Évidemment je n’entends RIEN, pas leurs cris, ni le sifflement du train qui arrivait à vive allure
En passant à côté de l’amie avec qui je faisais du vélo cette journée-là, je rigolais et je me réjouissais de pouvoir la dépasser si aisément… C’était comme si elle avait – comme tous les autres – ralenti pour ne pas dire arrêté…

Je regarde à droite, je regarde à gauche, puis là, je vois le train à 50 mètres de moi

J’ai une décision à prendre – je dois arrêter ou continuer -  mais tout se passe si vite.

En une fraction de seconde, j’ai décidéou ai-je été  escorté par je ne sais qui? – bref, je traverse le rail et me retrouve de l’autre côté étendue au sol le vélo par-dessus moi, les yeux sorti de la tête, les mains tremblantes et le cœur battant à toute vitesse.
J’avais été l’actrice puis la spectatrice de cette expérience. Le train lui, avait continué son chemin en sifflant de plus belle….

Que ce serait-il passé si j’avais hésité une p’tite seconde de plus… J’ai encore du mal à m’expliquer cette expérience… Un ange serait-il passé par là ce jour-là? 
Et vous vous croyez aux anges ?  

Apparemment, chacun de nous en a un d’attitré. Celui-ci veille sur nous en permanence! Je vous entends d’ici me dire, alors quand il m’arrive quelque chose de mal, c’est qu’il s’est endormi ? Bien sûr que non, mais vous aviez peut-être à faire cette expérience qui aujourd’hui peut vous sembler pénible mais qui dans quelques temps vous sera bénéfique…
Pensez-y... et surtout dites-moi si vous croyez aux anges..;)
  

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